Hermann excelle dans les ambiances sombres, dans les sous-entendus.
Il a inventé son propre univers post-apocalyptique, où il fait cohabiter la beauté la plus grande et la noirceur la plus profonde, aussi bien dans les décors que dans les personnages.
Les scénarios suivent souvent le même leitmotiv d’une violence cachée derrière un endroit attrayant.
Ici Jeremiah et Kurdy sont guidés vers une prison dorée où une magnifique jeune fille plongée dans le mutisme on ne sait par qui, attend, en silence, on ne sait quoi, la délivrance peut-être.
Mais les héros récurrents d’Hermann sont d’une extrême méfiance, voire misanthropie.
Ils anticipent les ennuis et reconnaissent les loups même s’ils se donnent l’apparence d’agneaux.
C’est à se demander si l’auteur ne fait pas de même.
En bref
6
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