Les tomes passent et la puissance reste.
A chaque tome, par de nouveaux chemins, en parcourant les tréfonds de l’âme humaine de Bass et ses semblables, les auteurs donnent une dimension dramatique et dramaturgique au récit.
Bien sûr il y a les décors d’hiver, sublimés par le dessin, mais surtout des personnages torturés et des dialogues ciselés, dans une pièce de théâtre dont nul ne sort indemne.
Dans ce tome, Sam Bass part à la recherche de de sa fille et trouve un fils, délaissé et sans nom.
N’attendez pas de fin heureuse, la série n’en comporte pas.
Mais le récit frappe encore fort, dans des décors sublimes, que le dessin magnifie.
La double page d’une forêt lugubre et enneigée au couchant en est un excellent exemple.
C’est fort, sombre et magnifique.
A avoir dans sa BDthèque à n’en pas douter.
En bref
8
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