Modigliani

Paris, 1917. Dans le misérable logis sous les toits partagé avec sa jeune compagne Jeanne, et qui lui sert d’atelier, Amedeo Modigliani rongé par la tuberculose vitupère contre le monde entier. En dépit de ses efforts, personne ou presque n’a encore reconnu le génie de sa peinture, alors que ses comparses Picasso, Soutine ou Matisse flirtent déjà avec la consécration. Il faut dire que le personnage est difficile, pour ne pas dire impossible. Emporté, inconstant, volage, arrogant et de mauvaise foi, Modigliani rebute la plupart de ceux qu’il rencontre, pour ne rien dire des excès de drogue et de boisson qui le rendent infréquentable. Pour la famille de Jeanne, ce personnage superlatif est décidément insaisissable : trop incompréhensible, trop incontrôlable, trop habité. Et même son mécène et marchand Zlobowski, pourtant éperdu d’admiration pour son talent, doit subir sans broncher les sarcasmes et les colères dantesques de ce possédé pour qui peindre est un combat, une obsession douloureuse. En quelques séquences qui sont autant de fragments d’une vie d’artiste hanté, Laurent Seksik dresse un portrait bouleversant de la dernière période de la vie tragique de Modigliani. Alors que la guerre prend fin, le succès semble à portée de main, enfin, mais la mort aussi est au rendez-vous. La gloire sera posthume.
Une évocation biographique poignante que le romancier, déjà auteur chez Casterman de la version bande dessinée des Derniers jours de Stefan Zweig, a également tiré de sa propre pièce de théâtre Modi, cette fois avec le concours inspiré du dessinateur Fabrice Le Hénanff.

Modigliani
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Modigliani 8

Modigliani

Genre : œuvre d’art biographique Les auteurs nous proposent une biographique du peintre mise en image, en peinture, de superbe façon. Le dessin, les teintes souvent sombres rendent compte du mal être permanent de Modigliani, pourtant protégé par une femme aimante et oublieuse d’elle-même et un agent qui essaye de vendre ses toiles et de le protéger de lui-même. Chaque page est tableau, rencontr...

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