Retour vers le passé : Davy Crockett, roi des trappeurs (1955)

 

REALISATEUR

Norman Foster

SCENARISTE

Thomas W. Blackburn

DISTRIBUTION

Fess Parker, Buddy Ebsen, Basil Rysdael, Kenneth Tobey…

INFOS

Long métrage américain
Genre : aventures
Titre original : Davy Crockett, King of the Wild Frontier
Année de production : 1955

En faisant des recherches sur la série Davy Crockett de Walt Disney pour mon billet sur Davy Crockett et les pirates de la rivière, j’ai été surpris d’apprendre qu’elle ne comptait que 5 épisodes d’une cinquantaine de minutes chacun…et vu les commentaires du sujet, je n’étais pas le seul. Mais depuis, je me suis renseigné sur la version française qui a en fait copieusement remonté ces aventures, d’abord sous la forme de 16 épisodes de 15 minutes, avant d’être rediffusée en 8 épisodes de 30 minutes pour le Disney Channel de FR3…je comprends donc maintenant pourquoi j’avais toujours eu l’impression d’en avoir vu plus que cinq quand j’étais un jeune téléspectateur…

Bien avant cela, Walt Disney avait lui aussi sorti des versions remontées de la série pour le grand écran. À l’origine, le projet s’était bâti autour de trois épisodes qui résumait les grandes lignes de la vie de Davy Crockett jusqu’à sa mort à Alamo. Mais personne ne s’était attendu à l’énorme succès et aux nombreuses demandes des petits américains de ne pas tuer Crockett. Face à cet engouement, Disney se retrouva donc avec « juste 3 épisodes et un héros mort ». Oups…

 

 

Pour entretenir la « Crockett Mania », deux épisodes supplémentaires furent produits et un grand nombre d’objets dérivés ont été vendus (tous les petits américains ont acheté des livres, des comics, le disque de la Ballade de Davy Crockett des casquettes en ratons laveurs). Les cinq épisodes ont également été reformatés en deux longs métrages, Davy Crockett, roi des trappeurs étant une « compilation » des trois premiers, Davy Crockett, Indian Fighter, Davy Crockett at the Congress et Davy Crockett at the Alamo.

Ce petit côté « patchwork » se remarque pendant le visionnage, avec un premier et dernier tiers plus orienté action (les guerres contres les indiens, la bataille de Fort Alamo) alors que le second, centré sur la carrière politique de Crockett, ralentit un chouïa le rythme. Mais même si l’absence de certaines scènes se fait sentir dans le développement des différents segments, le montage est assez fluide, avec une bonne utilisation de passages animés et de la fameuse chanson pour lier le tout.

 

 

L’origine télévisuelle de Davy Crockett, roi des trappeurs peut sauter aux yeux par moments (l’aspect très studio du décor d’Alamo et le recours aux nombreux stock-shots provenant de documentaires Disney pour les apparitions d’animaux) mais l’ensemble se regarde comme une bonne série B d’aventures familiale, emmenée par un sympathique duo, Fess Parker (ou Fier Parker comme il fut renommé en France) et Buddy Ebsen, et qui sait allier légèreté et gravité (même si, production Disney oblige, la violence du final est atténuée).

C’était un homme qui s’appelait Davy
Tout le monde ici se souvient de lui
Face au danger, à la peur, à la nuit
Face au devoir, à la mort, à la vie.

Davy, Davy Crockett
L’homme qui n’a jamais fuit.

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