Le coeur sanglant de la réalité

Autobiographique Tranche de vie

Le parcours de Nadja vers la Bande Dessinée est atypique : venue de l’illustration jeunesse et de la peinture, son premier langage est avant tout la matière : gouache, huile, pinceaux. L’envie de la narration séquentielle arrive tard dans son cheminement, et, singularité appréciable, elle y reste résolument peintre dans son approche. Le Cœur sanglant de la réalité creuse la veine la plus autobiographique de Nadja, inaugurée avec Comment ça se fait (Cornélius, 2006). L’alter ego de l’auteure et son environnement parisien ou breton sont toujours représentés par une population d’ours, symbolisant une humanité primitive jetée par erreur dans une modernité qui lui échappe. Jamais Nadja n’a creusé plus loin les affres de la création, ici picturale ; et les rapports ambigus du milieu de l’Art. Réalisé avec maestria à la gouache noire et blanche, le rouge fait sporadiquement des apparitions sanglantes dans cette réalité, en faisant le livre le plus intimiste et le plus touchant de Nadja.

Note globale 1
Les experts 3,00 1
Membres - 0
Collection Envie Critique
Acheter
Les éditions Toutes les éditions
Le coeur sanglant de la réalité édition Simple
Terminée en 1 tome
Dernières critiques des membres Rédiger une critique
Vous pourriez aimer

Si vous connaissez cette oeuvre, n'hésitez pas à en proposer des similaires, même si elles sont déjà présentes ci-dessous. Les suggestions sont classées par nombre de votes pour que le système soit le plus efficace possible.

Dernières activités des membres sur cette oeuvre
ginevra

Commentaires (0)
Laissez un commentaire