Rodina
En 1942, Lena, lycéenne, distribuait des tracts antinazis dans une petite ville d’Union soviétique occupée par les Allemands. Deux mois plus tard, elle était emmenée, avec d’autres et sans ménagement, au camp d’Errouville, un camp de travail près de Villerupt, en Lorraine. Dans le camp d’Errouville, il y avait des Ukrainiens, des Polonais, des Soviétiques, des Tziganes, des Juifs allemands et près de six cents femmes russes et biélorusses. Parmi elles, Nadedja Lissoviets puis Rozalia Fridzon formèrent « Rodina », le seul et unique détachement de la résistance française. Elles furent toutes les deux élevées au grade de lieutenant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Et Enrico ? Ah, Enrico... vous savez, l’accordéoniste de Bella ciao... Enrico ne s’appelait pas Enrico mais Heinrich. Heinrich Becker. Il était allemand. Prisonnier puis maquisard. Après la guerre, il est resté à Villerupt. Pourquoi est-il venu ici ? Pourquoi tout le monde l’appelle Enrico ? Il y a tellement d’histoires qui circulent sur lui...
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