L'affaire Spaggiari
Nice, juillet 1976. La Société générale est dévalisée en plein week-end. Le butin est colossal : 30 millions d'euros ; le mode opératoire, audacieux : le gang a accédé à la banque en creusant un tunnel ; l'exécution, parfaite : l'inscription "sans arme, ni haine, ni violence" orne la salle des coffres. Aussitôt, la presse crie au casse du siècle. Des casses du siècle, le XXe en compte plusieurs. Celui-ci a marqué les mémoires.
Car derrière le fric-frac niçois, un nom apparaît bientôt, celui d'une personnalité fantasque et attachante, complexe et narcissique, modeste et imprévisible, celui d'un photographe arrêté en octobre : Albert Spaggiari. Alors que ses complices se terrent, "Bert" fanfaronne devant policiers et magistrats. Le cerveau du casse, c'est lui. Et la tête a aussi des jambes. En mars 1977, l'ancien desesperado des guerres perdues le prouve en s'évadant spectaculairement du palais de Justice de Nice.
Sa cavale durera douze ans, exotique et ostentatoire, ponctuée de frasques alimentant la légende d'un Mandrin contemporain... Alors que le butin du gang des égoutiers n'a jamais été retrouvé et que le mystère perdure, le jusqu'au-boutiste Spaggiari n'a-t-il pas réalisé un autre casse, celui des esprits '' Sans violence, mais toujours avec panache...
- 11382
- 5
- 0
- 0
- 4
Les éditions Toutes les éditions
Dernières critiques des membres Rédiger une critique
Vous pourriez aimer
Si vous connaissez cette oeuvre, n'hésitez pas à en proposer des similaires, même si elles sont déjà présentes ci-dessous. Les suggestions sont classées par nombre de votes pour que le système soit le plus efficace possible.
Commentaires (0)
Laissez un commentaire